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Un article par Victoire Ménival le 18 mars 2021
La dernière fois, vous avez lu mon article sur une sélection de films trouvables facilement en streaming. Aujourd’hui, je vais vous refaire une sélection mais cette fois-ci de séries car, je le conçois, les séries sont aussi cool que des films.
Years and Years (Canal+)

Si vous cherchez une série dans le style science-fiction, avec des enjeux d’aujourd’hui et qui vous fait réfléchir sur le monde et les personnes qui vous entourent ; alors je vous propose Years and Years.
Quel est le pitch de Years and Years ? Eh beh c’est simple. On va suivre de 2019 à 2035 la famille Lyon, une famille anglaise, ainsi que le monde qui les entoure, notre monde d’aujourd’hui et son évolution (à ceci près qu’à l’époque de la production et de la réalisation de la série on ne connaissait pas encore ce satané virus et cette pandémie).
Cette famille est adorable, chaque membre a sa propre histoire qui s’imbrique dans l’évolution de notre société
Si je vous conseille cette série c’est pour plusieurs raisons. Tout d’abord la famille Lyon. Cette famille est adorable, chaque membre a sa propre histoire qui s’imbrique dans l’évolution de notre société sur différents thèmes (l’écologie, la politique, le transhumanisme, le handicap, les réfugiés, etc) et cela nous implique dans leur histoire. Les liens qui unissent chacun des membres de cette famille sont touchants et forts. Ensuite, cette série se passe en Angleterre ce qui est un argument qui joue en sa faveur de mon point de vue. J’adore l’Angleterre et il faut dire que les britanniques nous servent toujours des séries très qualitatives.
Au niveau du casting on est servi par des pépites du petit écran britannique comme du grand : Emma Thompson (Nanny McPhee), Russell Tovey (Being Human), T’Nia Miller (The Haunting of Bly Manor), Lydia West ou encore Rory Kinnear (Black Miror, Penny Dreadful).
C’est une mini-série qui comporte une seule saison avec en tout et pour tout 6 épisodes qui dure entre 50 et 60 minutes maximum.
C’est un plaisir au visionnage, un moment de réflexion et d’émotions en tout genre. Je vous conseille Years and Years avec une envie folle pour vous de découvrir cette petite pépite britannique qui en peu d’épisode, nous en raconte beaucoup.
Bande-annonce : https://youtu.be/CVw14_tKZ1I

The Queen’s Gambit (Netflix)

Vous voulez une série sans prise de tête, avec un sujet audacieux à la clé ? J’ai ce qu’il vous faut avec The Queen’s Gambit (ou le Jeu de la Dame en français).
L’histoire est celle d’Elisabeth Harmon, une prodige des échecs aux nombreuses addictions et au parcours un brin spécial
L’histoire de The Queen’s Gambit est celle d’Elisabeth (dit Beth) Harmon, une prodige des échecs aux nombreuses addictions et au parcours un brin spécial.
Cette série fut un petit coup de cœur pour ma part (comme le reste des séries dans cette sélection). Déjà le thème de la série, les échecs. Étant initiée à ce jeu (ou sport) de réflexion par ma mère très tôt, je n’ai jamais eu un niveau incroyable, loin de là, mais j’ai toujours eu une affection particulière pour les échecs. Alors dès que j’ai vu les premières images et bandes-annonces que Netflix a sorties j’y ai tout de suite été accrochée.
Ensuite, le casting fou de cette mini-série qui nous en met pleins les yeux : déjà, l’actrice principale Anya Taylor-Joy qu’on ne présente plus et qui est selon moi, une actrice époustouflante. Ensuite on trouve Marielle Heller, Harry Melling (plus connu par tous pour son rôle de Dudley dans la saga Harry Potter), Thomas Brodie-Sangster ou encore Marcin Dorocinski.
La série ne comporte qu’une seule saison pour 7 épisodes qui durent entre 45 à 68 minutes.
Si je vous conseille cette série c’est avant tout pour l’amour des échecs car je vous garantis qu’après le visionnage de celle-ci, vous aurez vite envie de sauter sur le premier échiquier proche de vous. Mais aussi pour l’histoire de notre protagoniste qui est touchante, forte, indépendante mais qui nous montre également une part de fragilité avec ses addictions (drogue, alcool, etc) et son passé familial.
Oh ! Et si cela intéresse les grands lecteurs parmi vous, sachez que cette série est tirée d’un roman éponyme par Walter Tevis, alors si l’envie vous tente d’y jeter un coup d’œil ne vous retenez pas !
Bande-annonce : https://youtu.be/R806rj28TUA

Fleabag (Amazon Prime)

Vous avez envie d’une série comique mais qui ne vous laisse pas indifférent par la même occasion ? Fleabag est peut-être ce qu’il vous faut.
Fleabag est une série qui nous raconte le quotidien et les déboires d’une trentenaire pleine de dérision
Fleabag est une série britannique qui nous raconte le quotidien et les déboires d’une trentenaire pleine de dérision (et un peu addict au sexe pour combler son manque affectif) du nom de Fleabag et vivant à Londres, brisant le 4e mur en s’adressant directement aux spectateurs de temps à autre pour nous faire parvenir le fond de sa pensée sur elle-même ou sur son entourage.
Série audacieuse, Fleabag a été réalisée, écrite et jouée par une seule femme brillante et talentueuse : Phoebe Waller-Bridge. Si je vous conseille cette courte série c’est parce que celle-ci fut une belle découverte, une belle surprise et qu’elle a réussi à me toucher là où je ne m’y attendais pas.
Dépeinte sur deux saisons de chacune 6 épisodes durant entre 25 à 30 minutes, je vous assure que vous ne pourrez ressortir de ce visionnage sans rigoler à chaudes larmes et larmoyer avec notre personnage principal.
Une série britannique, encore une fois, au casting superbe : Phoebe Waller-Bridge comme dit plus haut, Sian Clifford, Bill Paterson, Olivia Colman ou encore, à partir de la saison 2, Andrew Scott qui joue un prêtre alcoolique.
Pour résumé, Fleabag, tout en maniant l’humour noir avec précision, nous raconte une histoire affectueuse et nous montre bien que parfois la vie c’est un peu une comédie dramatique mais que, quand même, ça va aller.
Pour les plus curieux d’entre vous, cette série est l’adaptation d’une pièce éponyme qu’avait écrit Phoebe Waller-Bridge en 2013.
Bande-annonce : https://youtu.be/Nd3Qlo0qspU

Normal People (Starzplay)

Vous vous sentez d’humeur à ressentir des émotions, à suivre une histoire d’amour et tout ça en Irlande ? C’est assez précis mais rassurez-vous, lecteurs, j’ai ce qu’il vous faut ! Et ce qu’il vous faut c’est la série Normal People.
Normal People nous raconte l’histoire d’amour et d’amitié complexe de Connell et Marianne en Irlande
Normal People nous raconte l’histoire d’amour et d’amitié complexe de Connell (joué par Paul Mescal) et Marianne (jouée par Daisy Edgar-Jones) en Irlande, de leur année de Terminale à leurs années d’études à l’université du Trinity College.
Pourquoi cette série ? Eh bien c’est simple. Un soir dans mon lit, lors du deuxième confinement, je ne savais pas trop quoi regarder et je tombe sur l’affiche de cette série qui m’intrigue. Je regarde donc le synopsis et le premier mot que je vois c’est : Irlande. J’adore ce pays, ses paysages, sa culture et tout ce qu’il l’entoure ! Il m’en fallut donc peu pour que j’aille découvrir cette série remplie d’émotions.
En effet, la relation complexe qui encadre nos personnages principaux m’a énormément touché. En plus de cela, la série ose toucher à des questionnements relatifs à la santé mentale, à la perte d’un proche, ou encore à notre relation à l’amour en général et à la sexualité.
Le dernier point est à noter car il y a au moins une scène par épisode relatif à la sexualité de nos personnages (je vous rassure de suite, ce ne sont pas scènes à rallonges). Ce n’est pas là pour faire joli ou ramener plus de monde à regarder cette série mais plus une réflexion sur le comportement des personnages vis-à-vis de leur sexualité et donc par la même occasion au spectateur de la sienne. Par exemple sur le consentement, les protections ou bien l’importance de la relation sexuelle que certaines personnes donnent au sein du couple.
Personnellement ce qui m’a principalement plu c’est le travail sur la psychologie des personnages, le travail sur l’impact de chacune de leurs actions ou celles de leur entourage sur leur santé mentale.
Normal People comporte une saison nous donnant 12 épisodes durant entre 25 à 35 minutes pour découvrir ces tranches de vies et toutes les émotions qui les traversent et nous traversent par la même occasion.
Pour nos amateurs de lecture, cette série est l’adaptation d’un roman éponyme écrit par Sally Rooney.
Bande-annonce : https://youtu.be/3lOamiMJ8NM

The Haunting of Hill House et Bly Manor (Netflix)


En fait, votre truc à vous c’est les histoires qui font peur, l’horreur en toute occasion et pas forcément besoin d’Halloween pour vous donner l’envie de regarder un bon film d’horreur ou une série qui fait peur ? Parfait, parce que pour moi non plus ! Je vous présente donc les séries des The Haunting : The Haunting of Hill House et The Haunting of Bly Manor.
De quoi nous parle donc ces séries et pourquoi deux d’un coup ? Calme-toi, Bernard. J’y viens.
The Haunting est une série d’anthologie, c’est-à-dire que chaque saison est unique et n’est donc pas liée aux autres
Tout d’abord il faut savoir que The Haunting est une série d’anthologie, c’est-à-dire que chaque saison est unique et n’est donc pas liée aux autres même si le casting peut être similaire. Tu suis toujours Bernard ? Oui ? Okay je continue alors.
Commençons par la « saison 1 » Hill House. Celle-ci raconte l’histoire d’une famille affectée après la mort de la mère dans le manoir d’Hill House de manière assez flou. On suit donc les enfants de la famille Crain, la grande sœur Shirley et ensuite dans l’ordre, Steven, Théodora et les jumeaux Luke et Eleanor ainsi que leur père Hugh avec qui la relation a été affectée suite aux évènements étranges survenus durant leur enfance.
La « saison 2 » quant à elle nous raconte l’histoire d’une gouvernante gardant deux orphelins dans une maison de campagne où des phénomènes étranges se déroulent.
Deux « saisons », deux ambiances totalement différentes mais un point commun : l’ambiance horrifique superbement gérée.
Le thème de la saison 1 est bien évidement la famille et les secrets qui peuvent entourer celle-ci. Je dois bien avouer que celle-ci est ma préférée en ce qui concerne l’ambiance générale, la relation des personnages, les détails dans les coins, etc (et surtout pour une scène dans le huitième épisode où j’ai bien cru que mon petit cœur allait lâcher pour de bon).
Le thème de la saison 2, c’est l’amour, de son acquisition à sa perte et de ce que cela peut engendrer de bon ou mauvais. Les personnages sont touchants dans cette saison et la narration ainsi que la réalisation sont différentes de celles de la saison 1 ce qui m’a énormément plus (notamment, mention spéciale à un épisode de la série raconté complément en voix-off comme une histoire et tourné en noir et blanc).
J’ai bien aimé la série des The Haunting car celle-ci prend la peur et l’horreur du paranormal en jouant avec notre esprit cartésien : est-ce que c’est vraiment la faute de fantômes, d’esprits, de la maison ? Est-ce que cette statue a vraiment bougé ? Ou est-ce que tous ces récits ne sont que des histoires fantasmées ou bien encore, dans l’esprit de nos personnages ? De plus, ce jeu est bien mis en scène car, que ce soit dans la saison 1 ou 2, si on enlève le côté paranormal ou horrifique de la série, les thèmes et sujets abordés ne changent pas, l’histoire est toujours plausible et bien compréhensible.
Alors pour les amateurs de la peur ou pour les petits curieux du genre, cette série est faite pour vous. N’oubliez pas d’éteindre la lumière, de vous enfourner sous une couette bien chaude et frissonner devant la série The Haunting !
Encore une petite chose pour nos lecteurs aguerris : les saisons 1 et 2 sont une libre adaptation de romans d’épouvantes : l’un du roman Maison Hantée de Shirley Jackson et l’autre de La Tour d’écrou d’Henry James.
Bande-annonce (The Hauting of Hill House) : https://youtu.be/e0r7xJ4S1ow
Bande-annonce (The Hauting of Bly Manor) : https://youtu.be/THNpppqbfGg


J’espère que cette sélection de séries vous aura plu, la prochaine fois séries ou films je ne sais pas mais ce que je sais c’est que ce sera sur un thème bien plus précis !
Bon visionnage !